Un peu d'Histoire...

Dans l'immédiat après-guerre de 1914-18, le maire de Lyon Edouard Herriot, futur ministre de l'Instruction Publique et Président du Conseil, développe une politique municipale fondée sur l'hygiène sociale.

Sensible à la question de l'éducation physique, il répond alors favorablement à la proposition d'André Latarjet, professeur de médecine lyonnais œuvrant alors au développement de la médecine du sport, d'ouvrir un « institut lyonnais d'éducation physique ». Première institution en France de ce type, si l'on fait exception du Cours supérieur de Georges Demeny (fondé en 1903 et dont Latarjet prend d'ailleurs la direction en 1924), l'ILEPS ouvre ses portes en 1920. Anticipant de sept ans la création des IREP en France (1927), l'Institut se transforme en 1928 en Institut Régional d'Education Physique tout en restant rattaché à la faculté de médecine de Lyon.


Il constitue alors avec Bordeaux, Paris, Lille, Nancy, Montpellier, Strasbourg, Toulouse, Clermont-Ferrand, Rennes et Marseille, l'un des principaux pôles de préparation au Certificat d'Aptitude à l'Enseignement de la Gymnastique (CAEG), offrant aussi une formation complémentaire à l'intention des étudiants-médecins souhaitant se perfectionner en médecine appliquée au sport et à l'éducation physique.


Co-dirigé par Latarjet et l'Inspecteur de l'Enseignement Primaire Coche, l'IREP joue aussi un rôle de formation continue auprès des moniteurs et entraîneurs de club ainsi que des instituteurs et institutrices. Latarjet le dote dès cette époque d'un laboratoire de recherche sur l'activité physique, d'où sont lancées des expériences scientifiques et pédagogiques au retentissement national, telles les « classes de santé » mises en place dans les années trente.


Transformé dans ses statuts, ses dénominations et ses missions au gré des mutations institutionnelles de l'éducation physique, l'IREP, devenu IREPS puis UER EPS, quitte en 1972 le 33, de la  rue Bossuet à Lyon, où il était implanté, pour rejoindre le campus de la Doua, nouvellement établi à Villeurbanne afin d'y recevoir l'Université Claude Bernard Lyon 1. Mais, dès 1996, les locaux du 27-29 boulevard du 11 novembre 1918, prévus pour 400 étudiants, s'avèrent insuffisants pour un effectif de ce qui est devenu l'UFR APS puis l'UFR STAPS avec plus de 3150 étudiants.


Dans les années 1980, l'UER EPS s'engage dans la voie de la diversification (Activités Physiques Adaptées, Education et Motricité, Entraînement sportif et Management des Organisations Sportives) en créant des maîtrises (1987) et un DEA (1988). Depuis 2003, l'UFR STAPS est inscrite dans le processus Licence - Master - Doctorat.


En 1983, elle se dote d'un nouvel outil de recherche, le Centre de Recherche et d'Innovation sur le Sport (CRIS), confirmant ainsi la double orientation de ses origines, pédagogique et scientifique.

L'objet sur lequel se portent les travaux du CRIS est centré sur quatre axes principaux :

  • histoire des activités physiques
  • rationalisation des organisations sportives
  • santé et les activités physiques
  • apprentissage et performance. 


En janvier 2016, le CRIS évolue pour constituer deux laboratoires de recherche : le Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Motricité (LIBM) et le Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-Vis)
 

Centre de Recherche d'Innovation sur le Sport - Université Lyon 1
Centre de Recherche d'Innovation sur le Sport - Université Lyon 1 - Racing Club de Lyon Rugby : 1900-1901 - Archives Municipames de Lyon

La mémoire du sport - Racing Club de Lyon 1900-1901
Archives Municipales de Lyon